Les 10 bonnes raisons pour ne pas faire la séance du coach !

On sait que vous êtes de bons élèves, c’est comme le renforcement… Quand on vous en met, vous êtes assidus… 😉 Cela dit ça arrive de louper des séances d’entraînement. Rater ça veut dire quoi ? C’est ne pas suivre le programme, faire la séance demandée par le coach ! Rassurez-vous, dans certaines conditions, parfois il vaut mieux faire ce choix. Pour au moins 10 bonnes raisons on ne vous en voudra pas. Promis !

1. La Canicule

Malheureusement il va y en avoir de plus en plus et surtout un peu partout en France (Même en Bretagne ça arrive). Donc oui, le corps s’adapte à la chaleur mais l’entraînement sous une canicule ce n’est pas à prendre à la légère. Cette contrainte météorologique va impliquer votre organisation personnelle et professionnelle. Courir sous la canicule, c’est donc boire, être couvert (casquette/bob, crème solaire), courir aux heures les plus fraîches. On n’ira en aucun cas, courir dans les créneaux de chaleur les plus forts de 12h à 18h. On évitera les séances cardio type 10’/8’/6’/4’/2… Et parfois, s’il fait 35 degrés, on ne vous en voudra pas (on vous félicitera) si vous faites sauter la séance. Les alertes canicules (orange ou rouge) de votre département doivent vous mettre en alerte !

2. Maladie

“Alors ce matin j’ai 38 de fièvre, j’ai le nez qui coule mais bon j’ai une séance de VMA en côte. Qu’est ce que je fais…? Dans 2 semaine j’ai ma course, faut pas que je loupe la séance sinon en plus il ne va pas être content.., allez j’y vais” – Et bien non ! Si vous n’êtes pas au boulot car vous êtes malade, j’espère bien que vous n’allez pas aller courir. Courir malade, c’est vous ajouter plus de fatigue, c’est favoriser la maladie et sa propagation. Vous pouvez tenter un footing très court et très cool (pour voir) mais en aucun cas vous essayez la séance spécifique qui fait monter le cardio. Globalement il n’y a rien de bon à aller courir malade. Le canapé, un bouquin, dormir et un thé seront mieux 😉 – On reprendra par un footing dans 24/48/72h – D’ici là le coach aura revu le programme.

3. Grand froid et VMA

Pas facile de mettre de l’explosivité quand dehors il est affiché -5 degrés… On habite pas tous sur la côte d’Azur. Pas facile d’avoir de l’influx nerveux quand le froid congestionne les muscles. Cela implique donc un échauffement beaucoup plus long, couvert (Bonnets/gants/collants) et efficace. Il y a un réel risque cardiaque quand on associe effort à haute intensité et grand froid. L’air froid provoque une contraction involontaire des vaisseaux sanguins d’où une coagulation, favorisant le détachement des plaques d’athérome (accumulation de dépôts graisseux et calcaires) présentes sur les parois des artères. Cela peut entraîne l’aggravation d’une angine de poitrine, ainsi que la survenue d’un infarctus du myocarde. Par ailleurs, grand froid signifie aussi souvent pic de pollution dans les métropoles et donc inhalation accrues de particules fines. Enfin grand froid c’est parfois plaques de verglas, terrain dangereux à haute vitesse ! On arrête les conneries.

4. Après 21h ?

La journée s’est mal présentée. Vous deviez faire cette séance comme d’habitude avant d’aller au travail mais votre réveil n’a pas sonné. Le rattrapage était prévu à midi mais cette p.. de réunion a largement débordée. Restait le créneau de 17h30 mais vous recevez un appel du club du foot qui vous demande de récupérer votre petit Killian qui s’est fait une entorse à l’école de foot. Urgence, retour maison, devoir, repas… Il est 21h, et vous avez toujours cet entraînement à faire. Vous savez que vous serez pas couché avant 23h30 – 00h sans compter que vous allez pas vous endormir avant que le cardio et votre esprit se relâchent. Bref, vous n’êtes pas couchés et demain matin vous vous levez, un peu ko et rebelote ? Pas toujours simple de tout concilier mais dans la conciliation il y aussi l’efficacité de ce qu’on fait. Donc on zappe et on remettra ça à plus tard ! Et n’oubliez pas de mettre votre réveil pour demain !

5. Le vélo par temps dégueulasse

Il pleut non-stop dehors. Le vent s’est aussi invité pour la journée et dans votre programme, vous avez bien, après relecture, Vélo 3H !!!! C’est ballot. Sortir en conditions réelles sur son vélo c’est juste une purge et c’est prendre des risques avec la circulation . Ok vous avez vu les pro faire un Paris Roubaix comme ça.. mais justement vous n’êtes pas pro. Epargnez-vous cela, on aura besoin de votre courage pour d’autres circonstances… Reste alors le home-trainer. Alors oui c’est une bonne idée et ça justifie enfin votre abonnement à une plateforme connectée. Go mais à une condition pour ne pas que je hurle devant mon PC : Vélo 3h extérieur c’est 1H à 1H30 max sur HT – Ce n’est pas une équivalence. On divise par 2 voir 3 le volume. Remplacer par un footing de la durée de la session du HT reste aussi une solution.

6. La fête

C’était mes 40ans hier et j’ai un peu bringué“. Vous l’avez compris, le lendemain d’une soirée et en gueule de bois aller faire une séance spécifique ou une rando course de 3H c’est pas forcément l’idéal. Heureusement, votre anniversaire est qu’une fois par an 😉 C’est le Joker. Vous avez une vie, une vie sociale et entre un repas bien copieux, quelques bières et bouteilles de vin, ça arrive de profiter d’une soirée pour un évènement. N’ayez pas de scrupule le lendemain mais surtout n’ayez pas l’idée de vous dire : je m’entraîne quand même. C’est comme nous l’avons cité ci-dessus lorsque que vous êtes malade. Le lendemain d’une soirée arrosée, les muscles sont asséchés, le corps fatigué, on risque une belle déshydratation. Alors marcher et prendre l’air oui, faire sa séance d’entraînement non.

7. La famille et le boulot

L’équilibre pro/perso/passion est un trépied important de la performance et du bien être. Faire passer son métier ou sa vie de famille après un programme de trail ne peut se faire qu’à de rares occasions. La charge de travail imprévue, la saisonnalité professionnelle qui fait que vous êtes moins présent, le petit qui est malade, le repas d’anniversaire de mariage ou un week-end pour refaire une cloison sèche dans la maison, ça ne se discute pas ! On vous l’a dit, on est vigilant à maintenir cet équilibre. Aussi quand nous observerons que le sport sortira du trépied, on vous le dira aussi 😉

8. L’orage

Oui un jour d’orage, je préfère un athlète qui coupe sa sortie plutôt que d’avoir un athlète grillé. La 1ère chose à faire bien sûr c’est quand même de faire un check météo, n’oublions pas que courir en nature c’est courir dans un environnement spécifique (surtout en montagne, Préalpes …) donc on s’adapte à ce que nous avons dehors. S’il y a risque d’orage élevé et bien on oublie sa rando course qui passe par le sommet, la crète et autres lieux bien risqués. En fait, c’est comme aller sur un ring de combat de boxe entre deux combattant et attendre de savoir si on va s’en prendre une ou pas. Si l’orage surgit rapidement, il y a de nombreuses règles mais dans tous les cas, on reste pas sur la crète, on dégage du sommet et on rentre. On ne se précipite pas. Si vraiment c’est sur vous, on jette les bâtons loin, on se mets en boule et si possible sur votre sac et vous attendez.

9. Un pic de pollution

Lors d’un pic de pollution aux particules ou à l’ozone, qui n’a pas lieu que dans les grandes métropoles, le sport est vivement déconseillé sur au moins deux aspects. Vous éviterez toute activité à haute intensité. Si vous sortez c’est pour une activité physique faible à modérée. Evitez par ailleurs les heures de pointe de circulation (7h/10h et 17h/20h) et la proximité avec ces grands axes. Surveillez la qualité de l’air de votre territoire et évitez donc de faire le fou lorsque la qualité est mauvaise à très mauvaise.

10. On n’est pas des tortionnaires

En réalité y’a pleins d’autres raisons pour lesquelles on ne vous en voudra pas… Habituellement vous faites de votre mieux, on le sait, on vous côtoie au quotidien. Vous êtes humains. C’est rassurant ! Le trail est la chose la plus importante des choses secondaires… Gardez-vous de l’excès de zèle qui finit par vous éloigner d’une vie joyeuse et entourée… N’oubliez pas non plus que le contrat du coaching est que nous vous suggérons un programme mais que c’est vous qui en pleine conscience le réalisez ou l’ajustez. Notre travail sera ensuite de mettre une séance qui assure une continuité pas par rapport à notre plan mais par rapport à ce que vous avez fait. C’est ça un programme personnalisé ! Enfin comme parfois on a besoin aussi de vous servir une excuse quand on est à la bourre sur les plannings, disons que l’on a le droit tous à des jokers !