Faire avec la et sa nature

Fartleck c’est le nom que nous avons donné à cette petite entreprise.

C’est d’abord, une méthode d’entraînement développée dans les années 60 en Suède autour d’un principe simple : s’entraîner avec ce que la nature nous offre. C’est un jeu de course en pleine nature, précurseur du l’entraînement par interval-training mais laissant plus d’espaces.

C’est aussi notre conception de la course à pied et du sport. Etre sur les chemins, s’amuser avec les reliefs, se dépenser sur ces terrains de jeux. Explorer d’autres horizons et ses limites.

C’est enfin une philosophie de vie : Ne pas s’épuiser à vouloir être quelqu’un d’autres mais tirer le meilleur partie de ce que l’on a et de ce que l’on est, pour grandir !

Avec ces idées, nous pratiquons un entraînement au plus près de votre environnement, avec le moins d’artificialité possible pour vous retrouver en face à face avec votre effort.

Chaque accompagnement est alors personnalisé en tenant compte de votre vécu, vos forces et faiblesses mais aussi de votre environnement de pratique ou encore de votre situation familiale et professionnelle.

La métaphore de l’âne pour coacher

Prendre un coach, c’est faire un voyage avec un âne…

Vous êtes le voyageur. C’est vous qui allez déterminer la destination de votre voyage. Le projet, l’envie.

Le voyage que vous avez décidé est long. Il vous faut plein de choses pour aller au bout et quand vous les listez, vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas porter l’ensemble du projet dans votre sac et sur votre dos.

Alors vous allez vous faire aider. Vous allez prendre un âne de bat.

Je suis cet âne. Ne rigolez pas. J’aime cet animal et je ne le catalogue pas à des mots comme bonnet d’âne ou idiot. Je suis votre âne de bat. Je vais vous accompagner dans ce voyage. Je suis endurant, un peu rustique, et à votre service.

Vous me déléguerez une partie de ce poids. Je le porterai sur mon dos. A vous de me dire ce que vous voulez que je porte : la prépa physique, la prépa mentale ou autres choses ?

Attention, j’ai une capacité de portage limitée 😉

Au début, nous allons faire connaissance. L’âne de bat, il en a connu des personnes à accompagner. Mais celle ci est différente. Vous, c’est peut-être votre premier voyage “accompagné” et vous ne savez pas comment vous y prendre.

Alors il y aura une phase d’observation, de dialogue puis nous allons nous synchroniser

J’avancerai à votre vitesse, à votre rythme et dans votre direction sauf parfois…

car l’âne a de la mémoire. Il est déjà passé par ce chemin et il sait qu’il est dangereux lorsque vous faites le choix de prendre à droite… Alors il s’arrêtera ou prendra les commandes pour vous remettre sur la bonne piste.

et puis il a de grandes oreilles… et c’est parfait pour écouter. Quand l’âne entend quelque chose d’important, il s’arrête et analyse…et ne chercher pas à ce moment là à me faire avancer. Je m’arrête et analyse. Puis ayant la réponse, l’âne repart…

Au fil des jours, une complicité nait entre l’âne et le voyageur. Des habitudes sont prises. Chacun oeuvre de son côté pour le bon fonctionnement du voyage. Vous vous surprenez au fil des jours.

Le voyageur nourrit l’âne sinon il s’arrête 😉

L’âne avance sans rechigner car il est bien traiter. Il s’amuse sur ce chemin.

Et puis le voyage se termine. Vous avez été au bout de votre projet, de votre envie. Vous êtes, ce jour là , fiers de vous. Vous déchargez toutes vos affaires de l’âne, vous le remerciez pour son aide. Et vous le quittez car vous n’avez pas de places pour un âne chez vous.

Mais promis au prochain voyage, vous reprendrez un âne et certainement le même


On peut rire de cette métaphore, mais elle me semble juste. On y parle de demandes, de projets, de contrat moral et financier, de bienveillance, d’accompagnement, de coopération, de mission, d’échanges, de résultats et de jolis souvenirs. Et lancer la collaboration, avec un peu d’humour, en retirant un peu de prestige au rôle du coach et en vous rappelant que c’est vous le centre de l’histoire… çà ne peut pas nuire 😉

Et ce que je vous dis sur l’âne est juste pour l’avoir expérimenté sur une chemin de la Drôme… Alors GO ?