Lyon Urban Trail 2011 – 2ème

lut4Si le trail était une étape de montagnes sur le tour de France, alors l’Urban Trail de Lyon serait une Ardennaise version Tour des Flandres ou Liège Bastogne Liège. çà tombe bien, c’est la saison des classiques !

Je suis venu sur l’Urban pour plusieurs raisons : c’est une épreuve du challenge Salomon, une épreuve Extra-Sport (organisateur de la Saintélyon), une course qui doit me convenir, qui possède une distance “raisonnable” en ce début de saison et qui surtout attire ma curiosité… J’ai vraiment envie de découvrir ce nouveau type d’épreuve.

lut3Dès le départ, on rentre dans le vif du sujet. 300 m sur le plat et direct un tunnel à 10%…. Pendant les 6 premiers kilomètres, c’est montées-descentes non stop. Des escaliers dans tous les sens, des marches de toutes les hauteurs ! Mes 5′ d’échauffement avant-course sont un peu light pour être direct avec le groupe de tête. Je reste tranquille et temporise. Je ne suis pas super saignant, mais la course va être longue… très longue. Tous les kilomètres sont notés sur le parcours. Une indication que je trouve un peu too much mais qui finalement s’avère très utile sur un parcours où l’on perd vite son sens de l’orientation. On ne cesse de tourner, se croiser, s’enfiler des rues étroites, des escaliers toujours différents. 10kil en 45‘. Laurent Beuzeuboc et Manu Meyssat sont aux commandes. Ils prennent le large. Je reste un moment avec Guillaume Alfieri. Derrière le trou est réalisé. 20 kil en 1h28.

lutVers le 17ème, je récupère Laurent. Nous ferons plus d’1h de course en commun. Je suis patient. Je compte sur les kilomètres pour user Laurent. Au 28ème, je le lâche. Pendant tous ce temps, Manu est à une petite minute devant. On ne sait jamais… personne n’est à l’abri d’une défaillance ! La preuve,je craque vers le 32 kil. Je suis en limite crampe sur les 2 mollets. Le final est très difficile. Je n’ai pas le choix : toutes les montées se font en marchant et en haut on relance ! Je finis complètementcrâmé musculairement mais très satisfait. Je suis à ma place.

2h58′ – 1400 D+ – 7000 marches – Belle séance de plio et belle course ! Si on définit le trail par rapport au pourcentage de bitume, alors cette épreuve ne rentre pas dans la catégorie trail. C’est 95% de bitume, pavés, stablisé. Mais si on considère le trail comme une course, où l’on emprunte des chemins de traverse pour découvrir un lieu , on peut dire que c’est un trail. En fait, trail ou pas trail, on s’en fout. Pour moi, l’essentiel est bien au travers de ce type d’épreuve de montrer que notre discipline n’est pas formatée dans un modèle type et que notre force, c’est l’innovation et le NO-CODE.

lut1Maintenant, on va pouvoir se tourner vers des distances plus longues. Le LUT marque pour moi la fin de l’hiver et d’un entrainement typé cross-semi-marathon. La mauvaise saison m’aura permis de bien m’entretenir et de faire quand même un peu le break en CAP (si, si je t’assure chérie ;-)). En ligne de mire immédiate, le Bretagne Ultra trail en mai. 120 bornes pour se faire une expérience de 10-12 h en vue de la CCC. Pour préparer celà, un petit 52 bornes les WE prochain au trail de la vallée du scorff, un WE 5J à Gravona en Corse pour borner (et performer si affinité) avec l’ami SEb Chaigneau. Bref, pas beaucoup d’intensité mais un paquet d’heures dans la nature les quatres prochaines semaines.