Le LUT ne se raconte pas, il se vit…A moins de connaitre Lyon comme sa poche ou reprendre le tracé sur une carte, il me semble impossible de décrire ce parcours !
çà monte, çà descend, çà tourne… çà descend, çà monte et çà tourne ! Mais où, comment et dans quel sens, celà reste un mystère. J’avais cependant dans ma tête 3 repères dans la course : les traversées de la Saône ! Un pont, çà se remarque !
Jusqu’à la 1ère traversée (km4) : Départ, nerveux rapide. Tout de suite un groupe d’une dizaine de coureurs se forment. Il faut être dans le groupe et être dans le tempo. Je le suis ! OUf 😉
Jusqu’à la seconde traversée (km4 à 7?) : Il y a écrémage car on monte dans du long pentu, plusieurs fois et systématiquement avec des marches… On remarque rapidement les gars qui sont partis un peu vite. Ils soufflent fort, ils montent les marches en puissance, ils marchent …puis remontent en force ! Bref çà panique. Je suis dans un bon jour je ne fais pas partie du lot 😉
L’idée entre la deuxième et la troisième traversée (1kil le long de la Saône) c’était de faire le point et compter les morts..on est plus que 8. Je suis l’un des maillons faibles du groupe mais le trou est fait derrière..donc il faut que je reste en contact. Au petit jeu de ”le prochain à péter sera..? ”, je mise à ce moment là sur Fabien Chartoire. Il fait le yoyo depuis le début, descend très mal et fait de gros effort pour recoller…et on franchit le pont pour la troisième fois en fin de groupe.
Jusqu’au 4ème franchissement, c’est le coeur de la course (kil 8 à 24). Les écarts et la course se jouent là. J’ai perdu ma mise. Non seulement, Fabien ne craque pas mais il me dépose, double Jono Wyatt, Julien Navarro et se retrouve dans le groupe pour la place de 3. Je continue à faire serre-file mais Jono craque et je reviens sur Julien. On ne voit plus personne devant, ni derrière ! L’occasion de ”souffler” un peu. Je fais tomber le Buff et les manchettes, le coup de chaud me guette !
Dernier franchissement de la Saône, c’est le final ! (Plus que 10 bornes ) Il faut finir 6ème coûte que coûte. Depuis 1h j’ai Julien à une portée de fusil. J’ai l’avantage de connaitre ce final. Je retrouve des repères. 2 grosses montées sur la route…voie verte, quai du Rhône, escaliers à droite et après c’est plus cool. Julien me double en montée, je lui remet un couche sur le plat. On fait çà jusqu’à l’arrivée avec l’avantage dans le final d’être devant et donc de pouvoir gérer la cadence. 30 secondes nous sépareront à l’arrivée, il n’a rien voulu lâcher ! ;-). Belle bagarre !
Over Element N°30 – Avril 2013 par OverElement
Au final une belle course sous le soleil. 6ème et pas mécontent de faire partie de ce top 10 qui a de la gueule !